Sourds à toutes les alertes sur les risques associés à ce traité de nouvelle génération, les députés européens ont choisi de ratifier le CETA qui entrera en vigueur de manière provisoire dès le 1er mars avant que les parlements nationaux ne se soient prononcés. Pour la Fondation Nicolas Hulot, ce vote ne met un point final ni à la contestation d’un traité, qui pourra être rejeté par le Parlement français, ni au large débat qui s’est ouvert sur une politique commerciale européenne incompatible avec les grands enjeux sociétaux de ce siècle. Négocié dans l’ombre, en contradiction avec l’Accord de Paris et le principe de précaution, cet accord a suscité une opposition de plus en plus large au fil des ans partout en Europe. Une opposition d’autant plus légitime qu’il est possible d’amender ce traité pour qu’au contraire, il puisse accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre et une transition écologique socialement juste.
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