Aujourd’hui, le pays est fracturé. Partout, dans les médias, sur les réseaux sociaux, dans nos vies personnelles aussi, sans doute... les opinions s’opposent, souvent violemment, déchirant la société en camps que rien ne semble pouvoir réconcilier.
Aujourd’hui, la voix d’une écologie humaniste et solidaire est inaudible dans une large part de la société. Ce qui nous semble essentiel est encore considéré comme non prioritaire, accessoire ou manipulatoire.
Il y a quelques jours, nous prenions la parole pour rappeler pourquoi il ne nous appartient pas de donner de consignes de vote. Néanmoins, ce serait mentir que de vous dire que la situation actuelle ne nous effraie pas. Le projet porté par le Rassemblement National est incompatible avec tous les enjeux de solidarité auxquels nous croyons, avec les actions que nous déployons et les propositions que nous défendons 365 jours par an. Son programme est porteur de menaces pour notre planète, pour la liberté associative et pour la justice sociale.
Acteur associatif, membre de la société civile, notre préoccupation permanente est de démontrer qu’il est possible et indispensable de concilier préservation de la planète et enjeux humains, sans laisser personne de côté.
Réussir cet équilibre est déterminant car, nous en sommes convaincus, c’est ce qui fonde une société en paix et un vivre ensemble apaisé. Le contraire de ce que nous vivons depuis un moment maintenant et ce pourquoi la Fondation existe.
Le 8 juillet et les jours d’après, nous continuerons à bâtir ensemble des solutions concrètes, des changements possibles, fondés sur la science, l’expertise, le savoir des acteurs de terrain. Peut-être aurons-nous à redoubler d’efforts, mais nous serons au rendez-vous.
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