Promouvoir une mobilité décarbonée

Pourquoi et comment soutenir le passage à l’électrique ?

Publié le 18 novembre 2025

L’Union Européenne a fixé un objectif de fin de vente des véhicules thermiques neufs en 2035. Si celui-ci n’est pas remis en cause, et pour éviter une transition subie, il est urgent d’organiser une réindustrialisation cohérente de la France, capable de protéger les salariés, le climat et les ménages dépendants de leur voiture. À la Fondation, nous en sommes certains : avec des politiques de soutien adaptées, cette stratégie créerait plus de 25 000 emplois directs. Nos études le démontrent.

Pourquoi est-il essentiel d’agir pour planifier la transition vers les véhicules électriques ?

L’industrie automobile est celle qui a détruit le plus d’emplois en 10 ans, et les projections sont encore plus préoccupantes. L’objectif de fin de vente des véhicules thermiques en 2035 dans l’Union Européenne accélère encore cette inquiétude au sein du secteur, et avec elle, interroge sur les conditions de la réindustrialisation de notre territoire et la transition de notre secteur automobile dans son ensemble vers de la décarbonation.

Pour relever ce défi complexe, planifier cette transition vers la production de véhicules électriques est essentiel, en prenant en compte les enjeux environnementaux, mais également de maintien de l’emploi et d’accessibilité de tous les ménages à ce type de véhicules, pour que personne ne soit laissé pour compte, ni les citoyens qui dépendent de leur voiture, ni les travailleurs du secteur automobile.

Produire les citadines électriques en France

Comment agissons-nous pour planifier cette transition ?

Nous plaidons pour la production de petites voitures électriques, sobres en énergie, en France ou en Europe. En effet, ce type de véhicules (citadines) est plus écologique car il nécessite moins de matériaux, des petites batteries, moins d’énergie pour rouler, moins de pollution liée à la fabrication et il permet tout de même de répondre à la mobilité du quotidien. 

Nous démontrons que la France peut être compétitive pour produire des citadines électriques sur son territoire, avec le soutien de politiques publiques adaptées en matière d’offre et de demande.

Nous plaidons pour le maintien de la fin de ventes des véhicules thermiques en 2035, indispensable pour atteindre les objectifs climat de la France et de l’Union Européenne, et donner une direction claire aux acteurs du secteur.

Nos dernières publications 

Lire notre étude “Produire les citadines électriques en France” 

Dans cette étude menée en partenariat avec l’Institut Mobilités en Transition (IMT-IDDRI), nous proposons une stratégie industrielle alternative pour la France. Alors que les constructeurs ont privilégié les modèles haut de gamme et SUV, au dépend du défi climatique, de l’enjeu des ressources et de l’accessibilité des ménages, nous montrons qu’il est possible d’orienter la production vers des véhicules plus sobres en énergie, avec des politiques de soutien de l’offre et de la demande adaptées. Et nous montrons que la relocalisation de la production de 700 000 petits véhicules électriques permettrait de gagner plus de 25 000 emplois directs. 

Produire les citadines électriques en France

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Prende connaissance de notre étude sur la précarité-mobilité de 2023  

En mars 2022, la deuxième édition de notre baromètre national des mobilités révélait que 13,3 millions de personnes sont en situation de précarité mobilité en France dont plus de la moitié vivent dans des territoires péri-urbains, en périphérie des villes-centres. Dans cette étude, nous identifions de manière plus précise les raisons, les freins et leviers de cette situation, et proposons des pistes de solution pour en sortir.

Étude sur la précarité-mobilité

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