Partout en France, le modèle « tout voiture » montre ses limites : émissions de gaz à effet de serre qui grimpent, précarité qui s’installe, santé qui se dégrade. Il devient indispensable d’imaginer et de construire des alternatives fiables pour garantir une liberté de mouvement aux habitants.
Pourquoi est-il essentiel d’agir pour proposer des alternatives au “tout-voiture” ?
Le système « tout voiture » dans lequel nous vivons aujourd’hui, et qui découle en partie de l’étalement urbain et des choix d’aménagement du territoire, est désormais insoutenable. Les voitures représentent environ 15% des émissions de gaz à effet de serre, et la dépendance à la voiture a précipité 15 millions de personnes dans la précarité mobilité, en raison de l’absence d’alternatives fiables et du coût des carburants, par exemple.
Les habitants des zones périurbaines et rurales sont particulièrement vulnérables à cette précarité, qui n’affecte pas seulement leurs déplacements quotidiens mais aussi leur qualité de vie, leur accès à des opportunités professionnelles, sociales et culturelles.
De plus, les preuves scientifiques s’accumulent sur les liens entre la pollution de l’air et l’augmentation des risques de développer certaines pathologies respiratoires, entraînant plus de 40 000 décès par an selon Santé Publique France.
La marche, le vélo, les transports en commun ou le train sont des réponses viables mais qui peinent parfois à se développer dans ces territoires. Face à ces constats, la FNH s’engage à porter des propositions concrètes pour que se mettent en place les conditions propices au développement et à l’accessibilité de ces différents types de transports, et notamment du vélo.
Comment agissons-nous pour que les alternatives à la voiture se développent sur tous les territoires ?
Nous contribuons à faire connaître le phénomène de précarité-mobilité qui touchent de nombreux habitants des zones rurales et périurbaines,
Nous développons une expertise pour chercher à rééquilibrer l’aménagement de l’espace public en laissant plus de place aux mobilités douces, telles que la marche et le vélo, afin que les espaces de vie deviennent plus respirables et plus inclusifs.
Nous plaidons pour le déploiement d’alternatives à la voiture et proposons des solutions pour déployer le vélo sur les territoires où son usage peine à décoller.
Nos dernières actions en faveur de la mobilité décarbonnée
Nous sommes en train de réaliser une étude portant sur la réaffectation de la voirie en faveur du vélo dans les territoires périurbains et ruraux. Le but de ce travail est d’identifier le potentiel de voirie existante pouvant être aménagée pour des trajets en vélo, à moindre coût et sans artificialiser les sols. Des critères pour identifier le type de voirie ciblée ainsi que les leviers, freins et barrières à cette réaffectation de la voirie sont également étudiées.
L'article vous a été utile pour mieux comprendre cette actualité ?
Pour approfondir le sujet