Favoriser une alimentation responsable
Programme
Favoriser une
alimentation responsable
Publié le 22 octobre 2020, mis à jour le 13 février 2024

Vital, l’alimentation coûte de plus en plus cher. Comment favoriser une alimentation responsable dans ce contexte ?

L’alimentation coûte cher au climat, puisqu’elle engendre 22% des émissions de gaz à effet de serre en France. C’est le 3e poste le plus émetteur après le transport (30%) et le logement (23%).

L’alimentation coûte cher à la biodiversité, l’usage des pesticides étant responsable de la disparition de très nombreuses espèces et de la perte de fertilité des sols.

Nos aliments coûtent cher à notre portefeuille, avec une inflation galopante aggravant encore l’accès à une alimentation saine pour une part croissante de citoyens.

Et même cher à notre santé : les pathologies liées à l’alimentation comme certains cancers, maladies cardiovasculaires, diabète surpoids ou obésité représentent 80 % des causes de décès prématurés.

Mais changer de pratiques alimentaires n’a rien d’évident, ni à la maison, ni en restauration collective.

C’est là que nous intervenons et proposons des solutions écologiques pour une consommation d’aliments moins impactants pour l’environnement.

Quelques chiffres
14 %
des émissions liées à l’alimentation proviennent de la consommation en restauration hors domicile
13%
c'est l’inflation alimentaire subie par les ménages entre 2022 et 2023.
40 %
des élèves issus de familles défavorisées ne mangent pas à la cantine du collège en raison du prix, contre 22% des élèves issus de familles favorisées
Nos objectifs prioritaires
Nos actions auprès des décideurs
Ce que vous pouvez faire
Nos objectifs prioritaires
Nos actions auprès des décideurs
Ce que vous pouvez faire

• Permettre à toutes les cantines de proposer 50% de produits durables, dont 20% de produits bio

Chaque année, 3,8 milliards de repas sont servis dans les cantines des écoles, des restos U, des Ehpads, des entreprises ou encore des hôpitaux français.

Par ses volumes d’achats colossaux et le nombre de convives, la FNH a identifié la restauration collective comme un formidable levier pour :

  • relocaliser les systèmes alimentaires de la production à la consommation,
  • réorienter l’offre agricole vers des systèmes de production moins polluants,
  • porter une démarche pédagogique auprès des convives en faisant évoluer leurs comportements alimentaires,
  • offrir à tous l’accès à une alimentation saine et de qualité.

En ce sens, la loi EGAlim promulguée en 2018 a, entre autres, fixé un objectif de 50% de produits de qualité, dont 20% de bio d’ici 2022. Une décision indispensable, mais qui pose la question des moyens pour y parvenir : en 2022 la restauration collective fournit 6,6 % de produits bio, en lieu et place des 20 % prévus par la loi.

Car si entre 2017 et 2019 l’approvisionnement en produits bio a progressé de plus de 20 %, le Covid d’abord, puis l’inflation, sont venus toucher de plein fouet la restauration collective : en 2022, le surcoût à l’achat de ces produits dépasse les +10 % selon les types de restauration collective. En parallèle, la précarité augmente.

Que faire ? A la croisée entre les enjeux de développement d’une filière bio en France et de l’accès à tous à une alimentation de qualité, la FNH fait de la restauration collective une priorité. 

• Défendre une aide à l’investissement pour les cantines de 33 centimes par repas durant 3 ans.

Poser un objectif c’est bien, mais offrir les moyens de l’atteindre c’est mieux.

En 2019 déjà, la FNH et son partenaire le réseau Restau’co publiaient une étude mettant en évidence que si 75% des restaurants collectifs portaient un jugement positif sur la loi à sa promulgation, ils faisaient dans le même temps part d’un manque de moyens financiers pour atteindre les objectifs.

Il y a 4 ans, 78% d’entre eux considéraient déjà qu’ils n’arriveraient pas à atteindre les objectifs sans financements adéquats, notamment pour opérer les investissements matériels et immatériels nécessaires comme :

  • la formation des équipes de cuisine,
  • l’achat de matériel,
  • l’installation d’une légumerie,
  • le temps de participation à la mise en place d’infrastructures territoriales mutualisées, etc.

Loin d’être atteints, les objectifs de la loi Egalim sont aujourd’hui contrariés par l’inflation qui limite davantage les établissements.

C’est pourquoi, la FNH avait défendu auprès des parlementaires et du gouvernement le versement d’une aide à l’investissement de 33 centimes par repas par an sur 3 ans.

Les dernières années nous prouvent qu’avec un investissement et un accompagnement minimum, les restaurants font des économies rapides et structurelles, d’autant plus lorsque ces investissements sont ciblés sur la baisse du gaspillage alimentaire, l’introduction de menus végétariens et le travail de produits bruts et de saison est possible.

Cela leur permet de réinvestir dans les produits durables, de proximité et bons pour la santé sans surcoût pour les convives.

• Mettre à disposition Mon Restau Responsable® , une démarche de progrès qui s’adresse à tous les professionnels.

Pensée comme une démarche de progrès, Mon Restau Responsable® guide l’établissement vers des pratiques plus responsables sur la durée en montrant la voie à suivre dans 4 domaines :

  • le bien-être des convives,
  • l’assiette responsable (moins de gaspillage…) ,
  • les éco-gestes  (plus de fruits et légumes locaux et de saison, moins de déchets …),
  • l’engagement social et territorial.

Son originalité : le caractère participatif. Convives, producteurs, distributeurs, associations, élus, responsables d’autres restaurants proches… sont impliqués. Ce sont d’ailleurs eux qui décernent la garantie.

Aujourd’hui, plus de 1 800 restaurants sont engagés dans la démarche, soit 500 000 repas plus sains et durables servis chaque jour.

• Adopter les bons gestes pour manger sain et plus durable à la maison

En matière d’alimentation il y a un mot d’ordre à respecter : varier les plaisirs  !

La FNH partage avec vous de nombreux bons gestes et astuces pour consommer plus sains et plus durables, sans pour autant exploser votre budget :

  • réduire fortement sa consommation de viande et poisson.
  • opter pour des productions animales de qualité et respectueuses du bien-être animal (produits bio).
  • se laisser tenter par des menus végétariens en remplaçant les protéines animales par des céréales (blé, riz, maïs…) associées à des légumineuses (lentilles, soja, haricots rouges, flageolets, fèves, pois chiches, pois cassés, quinoa…), riches en protéines végétales.
  • privilégier les fruits et légumes de saison dans son alimentation pour réduire notre impact sur la planète
  • privilégier autant que possible l’achat de produits issus de l’agriculture biologique.
  • privilégier les circuits courts : AMAP (association pour le maintien d’une agriculture paysanne), les systèmes de paniers en local, les magasins de producteurs, coopératives
MON RESTAU RESPONSABLE

Une garantie gratuite et participative pour des repas

plus sains et durables en restauration collective

Découvrir la démarche Mon Restau Responsable
Actualités
Communiqué de presse
Agriculture bio : quels débouchés pour sauver la filière ?
Découvrir
Décryptage
13 mesures pour une Stratégie Alimentation Nutrition Climat ambitieuse
Découvrir
Faites un don
En devenant donateur de la Fondation pour la Nature et l’Homme, vous vous engagez en faveur d’une approche moderne et sociétale de l’écologie tout en apportant un soutien concret à une organisation emblématique.
66%
de votre don est déductible de votre impôt sur le revenu dans la limite de 20 % de votre revenu imposable.
Ponctuel
Mensuel
IFI
Je soutiens
la Fondation :
JE FAIS
UN DON