Après une première édition couronnée de succès — avec près de 1100 planteurs en herbe— la Fondation pour la Nature et l’Homme relance son grand concours scolaire #JagisJePlante avec Ducobu. Le principe ? Un double défi pour les enfants de 6 à 10 ans : planter pour la biodiversité et écrire un discours invitant à agir pour la nature. Une façon ludique et pédagogique de renforcer le lien entre les enfants et la nature et d’ancrer les enjeux écologiques au cœur des apprentissages. Les préinscriptions sont ouvertes jusqu’au 31 décembre 2025 !
Depuis 2022, avec la campagne de mobilisation citoyenne #JagisJePlante, la Fondation pour la Nature et l'homme invite petits et grands à réveiller le planteur qui sommeillent en eux. Et c'est un succès, car près de 475 000 arbres et arbustes ont déjà pris racine!
Pour relever le défi de la plantation, la Fondation accompagne les enseignants de A à Z en proposant une mine d’informations à télécharger : des cahiers pédagogiques (niveaux CE1, CE2, CM1 et CM2), un guide sur les essences à planter dans sa région, posters de reconnaissance des espèces (papillons, oiseaux, auxiliaires...). Mais aussi une formation en ligne #JagisJePlante composée de 67 tutoriels vidéos et d’une trentaine de documents utiles à télécharger. Les enseignants trouveront des réponses sur : les types de plantations, le choix des essences, comment se procurer des plants, les techniques pour préparer son sol et réussir sa plantation. Mais aussi des conseils pour trouver un terrain, identifier le propriétaire, contractualiser avec lui ou trouver des moyens…
Le concours s’adresse aux écoles élémentaires de France métropolitaine. Il peut être piloté par les équipes enseignantes ou par celles du périscolaire. Chaque établissement pourra constituer une ou plusieurs équipes (classe entière ou groupe d’enfants multi-niveaux), sans dépasser 30 élèves par équipe. Les équipes participantes devront réaliser 2 actions, indissociables l’une de l’autre :
Selon l'inspiration, chacun pourra utiliser le style de son choix (engagé, humoristique, poétique…) et s’il le souhaite, accompagner son texte d’une interprétation audio et/ou vidéo (en chantant, slamant, déclamant façon Shakespeare, rappant… la créativité n'a pas de limite !)
Trois classes seront désignées lauréates par un jury. Elles remporteront les Prix #JagisJePlante d’Or, d’Argent et de Bronze avec de nombreux lots à la clé (interventions d'un animateur nature en classe, un kit « J’agis pour la nature » pour jouer les éco-aventuriers à l’école et à la maison, des albums et DVD du film "Ducobu passe au vert"…)
L'affiche du concours #JagisJePlante avec Ducobu !
Vous connaissez ou avez des enfants de cet âge ? Vous êtes enseignant.e ou connaissez quelqu'un qui pourrait être intéressé par ce concours ? Téléchargez sans plus attendre cette affiche et diffusez l'information autour de vous !
J'en suis ! (format pdf - 820 Ko)Elie Semoun présidera le jury de ce concours scolaire aux côtés de Zidrou et Godi, respectivement scénariste et dessinateur de la BD Ducobu.
Écoutez le témoignage inspirant de la classe de Sort-en-Chalosse (40), lauréate de la 1ère édition du concours.
Un concours réalisé en partenariat avec les éditions "Le Lombard" et avec le soutien de nos mécènes : ADEME, Léa Nature et l’Office Français de la Biodiversité.
Restaurer la nature, c’est remettre en état des écosystèmes dégradés pour qu’ils retrouvent leurs fonctions essentielles : accueillir la biodiversité, filtrer l’eau, stocker le carbone… Cela peut passer par des mesures comme la suppression des pesticides mais aussi par la plantation de haies, la réouverture de cours d’eau ou la création de zones humides.
Mais restaurer la nature, ce n’est pas que protéger des espaces naturels. C’est aussi sécuriser notre alimentation future, améliorer notre santé, limiter les risques d’inondations ou de sécheresses et garantir un environnement vivable pour les générations à venir.
Concrètement aujourd’hui, face à la bétonnisation et aux canicules, la renaturation prend une importance nouvelle. Dans plusieurs villes de France, des parkings ou des friches ont été transformés en parcs et îlots de fraîcheur, où la température, lors d’une vague de chaleur, peut baisser de 5 à 10 °C par rapport à l’environnement minéralisé. On voit également fleurir des initiatives telles que la végétalisation de rues et de murs ou encore la restauration de rivières urbaines, améliorant à la fois la qualité de vie et la santé publique. Des projets concrets qui répondent à une attente forte des citoyens : la quasi-totalité des urbains jugent qu’il manque de nature dans leur quotidien, et soutiennent la plantation d’arbres et la création d’espaces naturels en ville.
Le règlement européen insiste sur la restauration de la nature, mais un autre terme est souvent employé : renaturation.
- La renaturation consiste à transformer des espaces artificialisés, comme d’anciens parkings ou des friches pour y recréer des espaces de nature. C’est une démarche de compensation de l’artificialisation des sols.
- La restauration écologique, elle, vise à réparer des écosystèmes déjà existants mais dégradés : zones humides, forêts, cours d’eau, prairies…
Autrement dit : la renaturation recrée de la nature là où elle avait disparu, tandis que la restauration redonne vie à ce qui existe encore mais fonctionne mal.
Adopté à l’été 2024, le règlement européen impose des objectifs contraignants à tous les États membres :
C’est un vrai tournant politique et écologique : la restauration de la nature devient une obligation, et non plus une simple recommandation. En France, la mise en œuvre de ce règlement passera par un Plan national de restauration de la nature (PNRN), attendu pour septembre 2026. Un premier temps de concertation publique a eu lieu entre mai et août 2025. Une concertation à laquelle la Fondation a participé en proposant un cahier d’acteurs sur la question des zones Natura 2000. La Commission nationale du débat public (CNDP) publiera sa synthèse dès septembre. Ensuite :
Pour la Fondation pour que ce plan soit réellement efficace, il devra être résolument ambitieux et s’inscrire dans la continuité des politiques existantes en faveur de la biodiversité. Il devra aussi distinguer clairement la renaturation — qui compense l’artificialisation de nouveaux espaces dans le cadre du Zéro Artificialisation Nette — de la restauration écologique, qui vise à réparer en profondeur des milieux naturels dégradés. Enfin pour la Fondation, ce plan ne pourra réussir qu’à condition d’être décliné de manière concrète dans chaque territoire, en mobilisant pleinement les acteurs locaux, avec une gouvernance renforcée et des moyens humains et financiers à la hauteur de l’enjeu.
Le réseau Natura 2000 est le plus vaste réseau de protection de la biodiversité en Europe. Il compte en France plus de 1 700 sites et couvre 13 % du territoire.
Pourtant, malgré son ampleur, le réseau ne suffit pas aujourd’hui à stopper l’érosion de la biodiversité : seuls 20 % des habitats d’intérêt européen sont en bon état. Entre autres causes : des moyens humains et financiers trop faibles, et des pressions persistantes (intensification agricole, artificialisation des sols…).
Alors que le règlement européen fait des sites Natura 2000 une priorité de restauration d’ici 2030, plusieurs évolutions sont indispensables pour que les zones Natura 2000 jouent pleinement leur rôle dans l’atteinte de nos objectifs de restauration.
- Réorienter les financements publics : supprimer les subventions dommageables à la biodiversité et renforcer les moyens du réseau Natura 2000 dont les besoins s’élèvent à 652 millions d’euros.
- Mieux cibler les efforts : prioriser la restauration sur les zones et habitats les plus dégradés.
- Renforcer les moyens humains et techniques : former les animateurs de sites, améliorer la connaissance des milieux, accompagner les projets.
- Impliquer davantage les acteurs locaux : communes, agriculteurs, propriétaires fonciers, avec des outils de long terme comme les Obligations réelles environnementales (ORE).
La restauration de la nature consiste à remettre en état des écosystèmes dégradés pour qu'ils retrouvent leurs fonctions essentielles : accueillir la biodiversité, filtrer l'eau, stocker le carbone. Elle passe par des actions concrètes comme la plantation de haies, la réouverture de cours d'eau ou la création de zones humides.
La renaturation transforme des espaces artificialisés (parkings, friches) pour y recréer de la nature. La restauration écologique répare des écosystèmes existants mais dégradés (zones humides, forêts, prairies). En résumé : la renaturation recrée la nature là où elle avait disparu, la restauration redonne vie à ce qui existe mais fonctionne mal.
Seuls 20% des habitats terrestres et 6% des milieux aquatiques européens sont en bon état. 17% des espèces de faune et flore sont menacées ou ont disparu. La restauration sécurise notre alimentation, améliore notre santé, limite les risques climatiques et garantit un environnement vivable pour les générations futures.
Adopté en 2024, il impose aux États membres de restaurer 20% des terres et mers d'ici 2030 et tous les écosystèmes dégradés d'ici 2050. Les efforts se concentrent prioritairement sur les sites Natura 2000 jusqu'en 2030. C'est un tournant : la restauration devient obligatoire, plus seulement recommandée.
Un Plan national de restauration de la nature (PNRN) sera finalisé en septembre 2026. Après une première concertation publique en 2025, une seconde phase de participation citoyenne aura lieu jusqu'en juin 2026. Le plan devra distinguer renaturation et restauration écologique avec des moyens à la hauteur.
C'est le plus vaste réseau de protection de la biodiversité en Europe : plus de 1 700 sites en France, couvrant 13% du territoire. Malgré son ampleur, seuls 20% des habitats sont en bon état, faute de moyens suffisants et face aux pressions persistantes (agriculture intensive, artificialisation).
Il faut réorienter les financements (supprimer les subventions nuisibles, renforcer les 652 millions d'euros nécessaires), mieux cibler les efforts sur les zones les plus dégradées, renforcer les moyens humains et impliquer davantage les acteurs locaux (communes, agriculteurs, propriétaires).
Oui ! La renaturation urbaine crée des îlots de fraîcheur où la température baisse de 5 à 10°C lors de canicules. Les écosystèmes restaurés stockent plus de carbone, améliorent la rétention d'eau et réduisent les risques d'inondations ou de sécheresses.
Absolument ! Les initiatives citoyennes se multiplient : végétalisation de rues, transformation de parkings en espaces verts, restauration de rivières urbaines. Les urbains soutiennent massivement la création d'espaces naturels en ville.
Au-delà de la biodiversité, elle améliore la qualité de l'air et de l'eau, réduit les risques naturels, crée des espaces de bien-être, sécurise l'approvisionnement alimentaire et renforce la résilience climatique des territoires. C'est un investissement pour notre santé et notre avenir.
Sous couvert de faciliter l’atteinte du zéro artificialisation nette (ZAN),le gouvernement lui porte un coup fatal
Cette semaine, lors de la séance de questions au gouvernement, le Premier ministre a soutenu une proposition de loi sénatoriale (la loi TRACE) qui, sous couvert de faciliter l’atteinte du zéro artificialisation nette (ZAN), lui porte un coup fatal : l’objectif de réduction de moitié de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers (ENAF) d’ici 2031 est supprimé. Sans cet objectif intermédiaire, impossible de réduire l’artificialisation des sols. Rappelons que depuis l’adoption du ZAN en 2021, la consommation d’ENAF n’a pourtant toujours pas diminué, restant aux alentours de 21 000 hectares, soit 2 fois la surface de la ville de Paris artificialisée chaque année.
La proposition de loi souhaite que le suivi de l’artificialisation ne se fasse qu’au travers de la consommation d’ENAF. S’il est crucial de protéger les terres pour la biodiversité et la protection de la souveraineté alimentaire, cette méthode de calcul ne permet pas d’apprécier l’artificialisation des sols dans son ensemble. Ainsi, la transformation d’un parc public en parking ne serait pas comptabilisée, le parc n’étant ni une terre naturelle, agricole ou forestière.
La proposition de loi sénatoriale souhaite inverser la logique du ZAN en déterminant l’enveloppe de consommation d’ENAF à partir des besoins locaux remontés par les élus, plutôt que de partir de la réduction de moitié déterminée au niveau régional. Sans limitation du nombre d’hectares à artificialiser chaque année, on ne réussira pas à organiser la sobriété foncière. De plus, les besoins locaux sont déjà partiellement pris en compte par les différents documents d’urbanisme et de planification. Toutefois, renforcer la participation des élus locaux à l’élaboration de ces documents semble en effet indispensable pour s’assurer d’une répartition équitable des efforts de sobriété foncière.
De manière plus générale, cette proposition s’inscrit dans un climat de remise en cause de la lutte contre l’artificialisation des sols :
L'été est la période idéale pour récolter des graines de fleurs qui, une fois semées viendront égayer votre balcon ou votre jardin et régaler les insectes pollinisateurs le printemps suivant. Un geste à la portée de tous, qui nécessite simplement de connaitre quelques bonnes pratiques, pour être efficace et respectueux de la biodiversité.
Que vous viviez en ville ou à la campagne, découvrez les conseils et astuces de Marion Duvignacq (éducatrice à l'environnement au sein de l'association Arthropologia). Elle explique notamment quelles graines de fleurs récolter pour attirer les papillons, abeilles et autres pollinisateurs ; quelles précautions prendre avant, pendant et après la cueillette ; comment bien trier et conserver vos graines ; quand semer vos graines... Pour découvrir l’ensemble du contenu à votre rythme, regardez le replay !
Pour vous aider à identifier des fleurs sauvages, téléchargez notre poster des graines de fleurs, utiles pour la biodiversité et surtout, appréciées des pollinisateurs ! A semer sans modération 🐝
Poster
Découvrez une liste de graines de fleurs sauvages à récolter près de chez vous.
Je télécharge le poster (format pdf - 25 Mo)C’est avec une grande joie que nous vous dévoilons les résultats de la première édition du concours #JagisJePlante avec Ducobu ! Bravo à l'école de Sort-en-Chalosse qui remporte le trophée d’or, suivie de Charonville qui gagne le trophée d’argent et enfin Fargantine qui décroche le bronze !
Un immense bravo également à l’ensemble des écoles participantes - ainsi qu’aux enfants, enseignants et animateurs périscolaires qui ont fait preuve de créativité - d’enthousiasme et d’engagement en faveur de la biodiversité !
Pour les CE1/CE2 de l'école de Sort-en-Chalosse (40) et leur projet artistique et créatif de plantation d’un bosquet comestible "mandala des 4 saisons" sur un ancien terrain agricole. Bravo pour votre discours très poétique, inspiré du conte du colibri !
Pour les CM1/CM2 de l'école de Charonville (28) et leur projet à valeur d’exemple, qui prouve que c’est possible quand on le veut ! Cette plantation de mur végétal au sein de la cour de l'école - avec l'objectif de ne rien acheter - a largement impliqué et autonomisé les enfants. Bravo pour votre débrouillardise !
Les CP de l'école Fargantine à Corlay (22) pour leur projet d'école du dehors avec la plantation d’un bosquet de fruitiers dans l'arboretum de la commune pour continuer d'apprendre DANS et AVEC la nature !
Si ces projets vous inspirent et vous donnent envie de planter, c'est possible ! Nous avons conçu de nombreux outils pédagogiques en ligne et gratuits pour vous accompagner à chaque étape de la plantation. Rendez-vous sur www.jagisjeplante.org pour découvrir :
Avec le printemps qui s'installe, pourquoi ne pas en profiter pour faire des plantations en jardinières ? Que vous habitiez en ville ou à la campagne, la jardinière est l'accessoire indispensable pour transformer votre extérieur. Même dans de très petits espaces, elle est une véritable alliée pour embellir votre cadre de vie et offrir un refuge à la biodiversité qui vous entoure.
LE GUIDE #JAGISJEPLANTE
Découvrez quoi planter au printemps pour agir en faveur de la biodiversité !
Je télécharge le guide (format pdf - 6 Mo)On oublie souvent que les jardinières sont bien plus que de simples objets décoratifs. Elles constituent le point de départ d'un écosystème vivant, où plantes et insectes cohabitent harmonieusement. Dans les zones urbaines, où les espaces verts sont limités, elles jouent un rôle essentiel. Si vous choisissez des plantes locales, vous verrez très vite arriver à votre fenêtre, papillons, abeilles et autres insectes pollinisateurs. Même les oiseaux viendront bientôt vous visiter !
En plantant sur votre balcon, vous faites bien plus qu'embellir votre quotidien : vous agissez pour la nature depuis chez vous. Ces écogestes du quotidien permettent de créer des micro-habitats en ville et d'encourager une cohabitation harmonieuse avec les insectes et les oiseaux. Un moyen simple et concret de poser des gestes pour protéger la planète.
Et ce n'est pas le seul atout ! Les jardinières s'adaptent à toutes vos envies. Que vous souhaitiez un petit jardin d'herbes médicinales pour votre balcon, un coin parfumé pour le rebord de votre fenêtre, ou même, pour les plus gourmands, un ensemble de plantes aromatiques pour votre terrasse… Les possibilités sont infinies !
Vous vous demandez comment protéger la biodiversité à votre échelle ? Aménager une jardinière est un premier pas. Cette démarche permet de contribuer à la protection de la biodiversité tout en profitant d’une activité ressourçante. C’est aussi une belle manière de s’engager pour l’environnement, seul ou en famille.
Vos jardinières vous apporteront des touches de couleurs, de quoi égayer votre quotidien (toute l'année si vous optez pour des essences locales résistantes et au feuillage persistant). Plus encore, cultiver quelques plantes et observer les insectes butiner vous offriront des moments précieux de connexion avec la nature. Ces instants, aussi brefs soient-ils, sont une source inépuisable de bien-être et de plaisir.
Que vous soyez débutant ou passionné de jardinage, ce guide est là pour vous aider à faire des jardinières un élément essentiel de votre espace extérieur. Pas besoin d'être un expert : grâce à nos conseils, vous pourrez aménager un coin de paradis adapté à vos envies et à votre environnement.
Alors, êtes-vous prêt à adopter la jardinière comme l'accessoire indispensable du printemps ?
LE GUIDE #JAGISJEPLANTE
Découvrez quoi planter au printemps pour agir en faveur de la biodiversité !
Je télécharge le guide ! (format pdf - 6 Mo)Si vous voulez apprendre les techniques de plantations et connaitre les essences locales adaptées à votre région, rendez-vous sur www.jagisjeplante.org ! Vous y trouverez de nombreux conseils pratiques d'experts et des tutoriels vidéos dans notre formation en ligne #JagisJePlante.
Et si vous préférez apprendre aux côtés d'experts, trouvez une association près de chez vous qui propose des ateliers jardinage, bouturage, taille, entretien... sur www.jagispourlanature.org !
Planter pour la biodiversité peut aussi devenir une activité éducative. Initier les plus jeunes à la nature est un excellent moyen de renforcer leur éducation à l’environnement. Chaque balcon végétalisé devient ainsi un petit laboratoire vivant au service de l’environnement et de l’écologie.
Elodie Lenoir, responsable de la communication et mobilisation citoyenne à la Fondation pour la Nature et l'Homme et Emilien Bouteille, botaniste et entomologue indépendant, vous présentent des actions simples, accessibles et concrètes à mettre en place dès maintenant pour agir en faveur de la biodiversité :
Durée 1h - Découvrez dans ce webinaire des conseils et astuces pour agir concrètement chez soi en faveur de la biodiversité.
Et pour découvrir d'autres façons d'agir, lisez notre article : Quoi faire au printemps pour la biodiversité ?
Depuis plusieurs années, on voit fleurir des initiatives locales en faveur de la préservation de la biodiversité. Nées de la collaboration d’associations et de citoyens avec des communes, des intercommunalités, des départements ou même des régions, ces initiatives sont bénéfiques à la nature et aux habitants. Mais force est de constater que ces projets, qui ont de quoi rendre fiers, peinent encore à attirer au-delà des mêmes citoyens convaincus, et à mobiliser sur la durée.
Pour accroître la participation citoyenne et donner envie aux collectivités qui hésitent encore à impulser des projets avec leurs habitants, la Fondation crée « J’agis pour la Nature avec mes habitants » : une démarche coconstruite avec une dizaine de collectivités pilotes qui s’inscrit dans le projet européen LIFE BIODIV’France, coordonné par l’Office Français de la Biodiversité.
La biodiversité rend notre planète vivable pour tous les êtres qui la peuplent, à commencer par nous, les humains. Elle est à la base de notre alimentation, de notre santé physique et mentale, de notre industrie… La biodiversité est aussi gardienne de l’équilibre de la Terre, jouant un rôle déterminant pour éviter un emballement climatique irréversible. Et pourtant ! Elle ne s’est jamais aussi mal portée. A tel point que les scientifiques parlent de la 6e grande crise d’extinction, avec un taux d’extinction des espèces de 100 à 1 000 fois plus élevé que ce qu’a déjà connu la Terre. Pour ne donner que quelques exemples, l’effondrement de la biodiversité en France c’est : la perte de 70 à 80 % des populations d’insectes, de 30 % des oiseaux des champs en 15 ans ou encore de 38 % des chauves-souris entre 2006 et 2016.
La biodiversité disparaît sous l’effet de l’artificialisation des sols, de la pollution, de la dégradation des milieux naturels, de la surexploitation des ressources naturelles, du dérèglement climatique, de la destruction d’animaux sauvages pour le « loisir » …
Face à l’effondrement de la biodiversité, une implication massive d’un très grand nombre de personnes apparait indispensable pour renaturer et préserver la biodiversité partout en France. Sans la mobilisation de milliers de bonnes volontés, impossible de restaurer les berges des rivières, de replanter les millions d’arbres et arbustes nécessaires ou encore de protéger les zones humides en danger. Sans compter que ces actions génèrent de nombreux co-bénéfices sur la santé, le bien-être humain, la réduction des inégalités et bien sûr la cohésion sociale.
Mais pour y parvenir encore faut-il en être conscient ! Il est donc tout aussi nécessaire de remettre la sensibilisation en haut de nos priorités car nous n’arriverons pas à faire agir sans rétablir ce lien si précieux qui nous unit à la nature. Décideurs politiques, citoyens et même acteurs économiques : chacun doit retrouver le sens profond de la protection du vivant. On parle ici d’un lien qui s’est distendu au cours du temps et notre histoire d’humain. Un lien qui s’est aussi distendu car nous ne voyons pas la nature s’effondrer. De génération en génération, le vivant s’éteint silencieusement nous laissant le sentiment de continuer à vivre dans un espace non-dégradé. Sensibiliser pour faire agir... Il y a encore beaucoup à faire !
C’est tout le sens du projet « Agir pour la nature avec mes habitants ». Pour faciliter et amplifier le rôle de catalyseur de l’engagement citoyen des collectivités, la Fondation associe, dès aujourd’hui et jusqu’en 2026, ses compétences et savoir-faire avec celles des collectivités pilotes de tailles, échelons, caractéristiques territoriales et situations géographiques variés, déjà engagées dans des actions de mobilisation de leurs citoyens et citoyennes.
Ensemble, nous allons nous efforcer d’apporter des réponses à ces questions essentielles encore non résolues et ainsi contribuer à identifier et à lever certains des freins qui bloquent le passage à l’action. L’issue de ce travail prendra la forme d’une démarche méthodologique et de sa boîte à outils opérationnelle.
Jusque fin 2026, la FNH va animer un groupe projet rassemblant les 9 collectivités pilotes suivantes : la Ville de Lyon, la commune de Saint-Benoît-de-Carmaux, Agglopolys (la communauté d’agglomération de Blois), Brocéliande Communauté, Cœur d’Essonne Agglomération, Grand Poitiers Agglomération, le Département de la Gironde, le Département de Seine-Saint-Denis, la Région Bourgogne-Franche-Comté.
Ensemble, nous allons :
Accompagné de la FNH, chaque collectivité pilote s’engagera en parallèle dans une démarche de progrès, grâce à un état des lieux des actions déjà entreprises et l’expérimentation de nouveaux outils ou d’évolution des dispositifs déjà mis en œuvre.
En 2027, après cette phase de co-construction, 30 nouvelles collectivités territoriales rejoindront le projet pour tester la démarche et sa boite à outils.
En 2030, le bilan de ce travail permettra de mettre à la disposition :
Piloté par l’Office français de la biodiversité, le LIFE BIODIV’France s’appuie sur un consortium de 30 membres, qui seront autant de partenaires pour la Fondation pour la Nature et l’Homme dans la réalisation de son projet.
Le projet LIFE BIODIV’FRANCE a pour finalité d’accompagner la mise en œuvre de la Stratégie nationale pour la biodiversité, par de l’ingénierie de projet et un apport d’expertise.
Pour ce faire 5 objectifs thématiques ont été assignés au projet :
Pour en savoir plus https://www.ofb.gouv.fr/le-projet-life-biodivfrance
Sources
Cofinancé par l'Union européenne. Les points de vue et les opinions exprimés sont toutefois ceux des auteurs et ne reflètent pas nécessairement ceux de l'Union européenne ou de CINEA. Ni l'Union européenne ni l'autorité chargée de l’octroi de la subvention ne peuvent en être tenues pour responsables.
Cofinancé par le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.
Est-il possible de proposer des logements abordables, sans bétonner davantage en Ile-de-France ? C’est la question à laquelle la Fondation souhaite répondre en s'associant à France Nature Environnement Ile-de-France (FNE IDF) et à la Fondation pour le Logement des Défavorisés (FLD) à travers une nouvelle étude à paraitre cette année. Une initiative qui s'inscrit dans la continuité des travaux menés par la Fondation pour promouvoir un urbanisme durable et socialement juste.
En Île-de-France, la tension foncière est telle qu’elle pourrait laisser croire à une incompatibilité entre lutte contre l’artificialisation et création de logements. Pourtant, concilier sobriété foncière et réponse au mal-logement est non seulement possible, mais nécessaire pour préserver la biodiversité et le cadre de vie des habitants. C’est tout l’enjeu de l’objectif Zéro Artificialisation Nette (ZAN), dont cette région est un territoire clé d’expérimentation.
En mars 2024, la Fondation avec la FLD, publiait un rapport démontrant que l'objectif Zéro Artificialisation Nette offrait une réelle opportunité de lutter simultanément contre l'artificialisation des sols et le mal-logement. Dans ce rapport, construit à partir de témoignages d’experts et de collectivités déjà engagées dans une politique de sobriété foncière, la Fondation proposait une large palette de leviers à disposition des territoires pour à la fois limiter l’artificialisation des sols et proposer une offre de logements abordables. Parmi eux : la résorption de la vacance des logements et des bureaux, la régulation des résidences secondaires, la densification douce ou encore la construction de logements peu consommateurs d'espaces naturels, agricoles ou forestiers.
Cette nouvelle étude, soutenue par la Fondation, a pour objectif de passer de la théorie à la pratique en mettant en évidence les opportunités réelles de production de logements sur le territoire francilien, sans avoir recours à l'artificialisation des sols.
Proposer des logements abordables tout en respectant les sols agricoles et naturels suppose un changement de paradigme. La densification douce, la réutilisation du bâti existant ou encore la transformation de friches sont autant d’alternatives concrètes à l’étalement urbain. Ces leviers permettent de préserver les espaces agricoles, forestiers et les écosystèmes locaux, tout en répondant à l’urgence sociale du logement.
L'Île-de-France se trouve aujourd'hui confrontée à un défi majeur : concilier son développement urbain avec la préservation de ses espaces de nature. Cette région, la plus artificialisée de France métropolitaine avec 25% de son territoire bétonné, continue de perdre environ 774 hectares de terres chaque année, principalement en raison de la construction de logements. Cette artificialisation galopante a des conséquences alarmantes sur l'environnement et la qualité de vie des habitants, avec notamment 31% de la population vivant dans des zones classées comme îlots de chaleur.
Malgré son statut de région la plus artificialisée, l'Île-de-France bénéficie d'une dérogation à la loi Climat & Résilience, lui permettant de définir sa propre trajectoire de réduction de l'artificialisation des sols. Cependant, le nouveau schéma d'aménagement régional (SDRIF-E) propose une diminution de l'artificialisation qui reste insuffisante pour atteindre l'objectif national de zéro artificialisation nette (ZAN) d'ici 2050.
Face à cet enjeu majeur, la nouvelle étude FNE, FNH et FLD se concentre sur les solutions permettant de répondre aux besoins de logement en Île-de-France sans recourir à l'artificialisation des sols. En explorant des pistes telles que la densification du tissu urbain existant, la réhabilitation des friches ou l'optimisation des espaces déjà artificialisés, elle vise à proposer des réponses concrètes pour concilier les impératifs de développement urbain et de préservation de l'environnement.
Cette étude pourrait ainsi offrir un cadre précieux pour guider la région vers l'objectif ZAN, en démontrant qu'il est possible de répondre à la pression foncière et aux besoins croissants en logements tout en préservant la biodiversité et en améliorant la qualité de vie des habitants. Elle pourrait également servir de modèle pour d'autres régions confrontées à des défis similaires, contribuant ainsi à une approche plus durable de l'aménagement du territoire à l'échelle nationale.
En démontrant qu’il est possible de produire des logements sans recourir à l’artificialisation, l’Île-de-France peut jouer un rôle moteur. Elle deviendrait un modèle de planification territoriale intégrant biodiversité, justice sociale et sobriété foncière. Une dynamique à renforcer pour respecter les normes biologiques et les engagements climatiques nationaux.
Pour comprendre les moyens financiers nécessaires à la mise en œuvre du ZAN dans les territoires et accompagner les collectivités dans leurs projets, nous vous invitons à lire Financer le ZAN : quelles solutions pour un foncier durable ?
Bienvenue dans un voyage au cœur des milieux aquatiques, là où la biodiversité prend vie et cache bien des secrets. Marais, étangs, tourbières… sont des lieux fascinants où foisonnent une faune et une flore essentielle à notre santé et à l’équilibre de notre planète.
Véritables réservoirs de biodiversité, les zones humides offrent des conditions favorables au développement de toutes les formes de vie animales et végétales (oiseaux, mammifères, reptiles, amphibiens, poissons, insectes et plantes…) ainsi que le gîte et le couvert à de nombreuses espèces. En voici quelques-unes à découvrir.
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À travers ce livret, nous vous invitons à découvrir les trésors des zones humides et à vous sensibiliser à l'importance de leur préservation.
Je télécharge le livret (format pdf - 4 Mo)Pas moins de 40% des espèces animales et végétales dans le monde, dépendent de ces milieux, dont en France la totalité des amphibiens (grenouilles et tritons) et pourtant la destruction des zones humides reste aujourd’hui un fléau pire que la déforestation puisqu’elles disparaissent, en pourcentage, à un rythme trois fois supérieur. Zoom sur quelques espèces animales et végétales
Amphibien emblématique des zones humides, cette rainette d’à peine 5 cm pesant une vingtaine de grammes mène une double vie : terrestre et aquatique, grâce à un système respiratoire associant deux petits poumons et une respiration cutanée : une très fine peau bien vascularisée secrète dans ses glandes un mucus qui la maintient souple et humide et favorise les échanges gazeux. Se nourrissant d’insectes terrestres et d’invertébrés aquatiques, la rainette évolue ainsi dans les plaines, prairies et bois mais toujours à proximité de zones humides mares, étangs, fossés, bras morts… indispensables à sa survie et à sa reproduction puisqu’elle se développe dans l’eau. La femelle y pond entre mars et mai jusqu’à 10 000 œufs qui, sept jours plus tard, donnent des têtards puis deviennent au bout de trois mois des grenouilles adultes évoluant à terre. Plus petite que la grenouille commune (10 cm) dont l’homme apprécie les cuisses ! Ses principaux prédateurs sont les poissons carnassiers (brochets surtout), couleuvres, hérons et martins-pêcheurs.
Le saviez-vous ? Malheureusement les amphibiens payent aussi un lourd tribut à la route. Pour tenter de réduire la mortalité des grenouilles écrasées lors de leur migration pour aller se reproduire, on construit des « crapauducs », ces tunnels permettant aux amphibiens de passer sous la route aux endroits les plus stratégiques. Et aussi… savez vous ce qui distingue les amphibiens « anoures » crapauds, grenouilles et rainettes, des « urodèles » tritons et salamandres ? Les premiers sont sans queue (résorbées après l’état larvaire) alors que les seconds en ont une.
La cistude d’Europe est une tortue d’eau douce, dite dulcaquicole. De tempérament méfiant, ce timide reptile dont la carapace tire du vert olive au noir passe souvent inaperçu, se fondant dans la végétation serrée type roselière pour se cacher des prédateurs terrestres. Au sortir de l’hivernation, au mois de mars, il faut s’armer de patience pour avoir une chance de l’observer durant ses bains de soleil car à la moindre alerte, elle plonge et disparaît sous l’eau. Bien adaptée, ses pattes palmées dotées aussi de fortes griffes lui permettent de se déplacer aussi bien à terre que dans l’eau. Son comportement alimentaire est opportuniste. Si l’essentiel de son menu carnivore est à base d’insectes, larves, mollusques, crustacés, la tortue ne dédaigne pas les charognes de type poissons morts, un petit côté charognard for utile qui participe au nettoyage et à l’équilibre écologique des milieux humides.
Particularité de l'espèce : le dimorphisme sexuel. A savoir que la femelle est plus grande que le mâle, jusqu’à 20 cm et 1,3kg pour elle contre 16 cm et 600 gr pour lui. Sa maturité sexuelle n’intervient pas avant 7 ou 8 ans chez la femelle mais son espérance de vie peut atteindre 50 ans. Si la tortue adulte est moins sujette à la prédation, les œufs et juvéniles sont beaucoup plus vulnérables face aux corvidés, hérons, fouines, renards, sangliers…
Le saviez-vous ? Chez la Cistude d’Europe comme chez la majorité des reptiles ovipares, c’est la température d’incubation des œufs qui détermine le sexe mâle ou femelle des petits à naître ; en dessous de 30°C ce sont des mâles, et donc au-delà des femelles. Ce déterminisme est dit « thermosensible ».
Notre castor d’Europe est le deuxième plus gros rongeur du monde (le premier étant le Capybara vivant en Amérique centrale). Il pèse jusqu’à 30 kilos mais certains spécimens peuvent atteindre 45 kilos et dépasser les 1,20m de long, sa large queue en forme de battoir comptant pour 30 cm.
Cet ingénieur de la nature bénéficie d’un fort capital de sympathie tant la qualité de son ouvrage est admirable. Animal monogame, il passe sa vie à construire un nid douillet pour y élever sa progéniture. Bâtisseur hors pair, il est doté d’une mâchoire puissante et de longues incisives grâce auxquelles il taille, empile, entrelace bouts de bois, troncs et végétaux puis imperméabilise l’ensemble en la recouvrant d’une épaisse couche de boue. Toujours à pied d’œuvre, il répare sans cesse et colmate les fuites, sa large queue plate couverte d’écailles lui servant sous l’eau de gouvernail et le maintenant en équilibre sur terre. En édifiant des barrages pouvant atteindre 2 mètres de haut, il crée des retenues d’eau pouvant inonder de larges étendues de terre, créant de nouvelles zones de prairies humides propices au développement d’autres espèces animales et ralentissant le débit de l’eau, donc le ruissellement et l’érosion.
Le saviez-vous ? En plus d’une huile imperméabilisant naturellement sa fourrure, le castor possède une troisième paupière pour voir sous l’eau sans s’irriter les yeux, de même qu’en mode submersion ses narines et oreilles se bouchent automatiquement ! « Faire feu de tout bois », non seulement ils utilisent le bois comme matériau de construction mais c’est aussi une source de nourriture car les castors comptent parmi les rares mammifères capables de digérer la cellulose.
Avec son corps allongé et souple mesurant entre 60 et 80 cm, sa petite tête plate et son fin museau, ce gracile mustélidé est très agile et rapide sous l’eau. Longtemps chassée pour sa magnifique et soyeuse fourrure brune, environ 80 000 poils courts et longs au cm2 composent deux couches distinctes : le poil de bourre et le poil de jarre, la loutre d’Europe est aujourd’hui protégée. Son espérance de vie est d’une dizaine d’années à l’état sauvage. Territoriale, solitaire, elle s’établit sur 5 à 15 de km de rives de cours d’eau dans lesquels elle prélève près d’1 kilo de nourriture par jour (poissons, grenouilles, écrevisses…). Elle se distingue des autres mustélidés par son caractère particulièrement joueur et s’adonne volontiers à des parties de glissade ! Sous l'eau, elle utilise sa grosse queue musclée comme une hélice pour se propulser et ses pattes arrières lui servent de gouvernail pour changer de direction. On trouve la loutre d’Europe jusqu’à 2000 mètres d’altitude.
Le saviez vous ? La catiche est le nom de sa tanière, le lieu où la loutre met bas, ce peut être un arbre creux aussi bien qu’une cavité creusée dans la berge. Les petits sont appelés des loutrons (trois maximum par portée), ils naissent aveugles et restent 1 an auprès de leur mère.
Il faut savoir qu’en raison de la dégradation ou de la disparition croissants des zones humides qui sont leur site de reproduction, une libellule sur six est en danger d’extinction dans le monde. En France métropolitaine, on dénombre près de 90 espèces. Leur taille moyenne : 7 cm de long et une envergure jusqu’à 11 cm, arborant de magnifiques couleurs allant du bleu avec l’agrion de mercure, au jaune, noir, vert comme l’anax empereur, et même rouge vif comme le Sympétrum rouge sang.
Tout en légèreté, la gracieuse libellule fait partie de ses insectes bien aimés qui ne piquent pas. Grâce à ses quatre ailes se mouvant indépendamment les unes des autres, elle offre de véritables ballets aériens. En stationnaire, en marche-arrière ou lors de brusques changements de cap, le vol de la libellule pouvant atteindre 90 km/h en vitesse de pointe fait d’elle une redoutable prédatrice. Elle consomme jusqu’à une centaine d’insectes par jour dont les moustiques et leurs larves, papillons, araignées… mais c’est dans l’eau qu’elle passe la majeure partie de sa vie puisque les larves peuvant muer jusqu’à 15 fois, ce qui s’explique par la rigidité de leur squelette externe, pour se développer. Adultes, sa durée de vie aérienne varie selon les espèces de quelques semaines à quelques mois, mourant généralement à l’automne.
Le saviez-vous : la frêle libellule existait déjà il y a plus de 200 millions d’années et ainsi côtoyé les dinosaures ! A votre avis, pourquoi appelle-t-on certaines libellules des « demoiselles » ? Scientifiquement parlant, l’ordre des odonates est scindé en deux sous-ordres : les Zygoptères ou « demoiselles » qui replient leurs ailes au-dessus d’elles quand elles se posent, et les Anisoptères, plus grosses qui gardent en permanence leurs paires d'ailes dépliées à l’horizontale.
Le roseau des marais fait partie de ces plantes les plus connues qui signent la présence de zones humides, ils côtoient les iris jaunes, les joncs, laîches, et autres sphaignes, ces mousses qui ont la particularité bien utile de se gorger d’eau comme des éponges.
Plante semi-aquatique, cette grande graminée vivace avec sa longue tige d’environ 2 mètres de haut, forment des roselières ceinturant les pièces d’eau qu’elles colonisent grâce à un réseau de solides rhizomes qui assurent une bonne stabilité des berges. Le roseau, de croissance rapide, plante de la phyto-épuration par excellence, est un atout majeur quand il s’agit d’éliminer les métaux lourds et de traiter les eaux usées. Aussi appelé cannes à balais, en raison de leurs inflorescences en forme de plumeau, les roselières sont un brise-vent efficace et un site de reproduction idéal pour la multitude d’oiseaux nicheurs, d’insectes, de canards et autres petits mammifères qu’elles hébergent et protègent des prédateurs.
Le saviez-vous ? On confond souvent le roseau des marais avec le roseau des étangs (ou roseau à massette), dont les épis floraux ressemblent à de longs bâtonnets de couleur brune. Les tiges creuses du roseau des marais (rassemblées en bottes) servent à structurer les toits et sont l’un des plus vieux matériaux de couverture utilisés : le chaume.
Le saule pleureur est un arbre qui se plait les pieds dans l’eau, consolidant les berges des rivières et étangs grâce à son vigoureux système racinaire. Il prend rapidement des dimensions importantes, pousse en tous sens et peut atteindre 25 mètres de hauteur mais a une durée de vie relativement limitée pour un arbre : 30/40 ans. Ses longues branches retombant souplement sont ornées de feuilles lancéolées entre vert jaune lustré et vert moyen, jaunissant à l'automne et ses longs rameaux jaune vif brunissent avec l'âge. Sa beauté, le bruissement léger de ses feuilles l’ont amené à souvent être planté comme arbre d’ornement. Originaire de Chine (où cet « arbre de vie » est symbole d’immortalité), il fut importé depuis le Japon au 17e siècle en Europe où depuis il prospère dans les sols frais et humides. Il existe des arbres mâles et femelles et leurs fleurs, des chatons mâles et femelles, sont dressées vers le haut au printemps. Le saule nourrit chenilles et oiseaux tout en fournissant aux animaux un abri frais et ombragé l’été. Par ailleurs, les saulaies marécageuses ont un rôle majeur dans la circulation de l’eau, servant notamment de zone tampon et d’épuration des eaux.
Le saviez-vous : les saules sont une grande famille d’arbres, arbustes et arbrisseaux de la famille des salicacées. Parmi eux, Salix Alba, ou saule blanc, possède des feuilles blanchâtres à l'origine de l'aspirine. Quant à Salix Purpurea, Salix Viminalis, osier rouge et blanc, ils étaient le matériau de base des vanniers pour fabriquer des paniers ou encore Salix Antartica, le plus petit arbre du monde - 2 centimètres de hauteur - est un saule !
Mesurant entre 5 et 20 cm pour les plus grosses, les écrevisses autochtones (trois sont répertoriées en France : l’écrevisse à pattes rouges, à pieds blancs, et celle des torrents) sont, à bien des égards, menacées à l’état sauvage. Muni de fortes pinces et d’un thorax bien développé, voire charnu - ce qui en fait un mets culinaire fort apprécié -, ce homard version miniature est aussi victime comme tant d’autres espèces de la dégradation de son habitat. L’écrevisse a besoin d’une eau douce claire et bien oxygénée ainsi qu’un sol ferme, suffisamment escarpé pas trop envahi par la végétation pour creuser des trous afin de s’y réfugier lors de ses différentes mues : des périodes pendant lesquelles elle change d’exosquelette pour poursuivre sa croissance et se retrouve molle donc très vulnérable. Une carapace riche en calcium dont elle va ingérer la substance nutritive pour créer sa nouvelle cuirasse.
Ce décapode (10 pattes) ne nage pas vraiment et se déplace en arrière en claquant fortement sa queue par à-coups contre la partie inférieure de son corps. A son menu d’omnivore et de détrivore figurent, larves d’insectes, œufs de poissons et toutes sortes de débris végétaux et animaux mais elle est aussi une proie de choix pour une multitude poissons, oiseaux aquatiques et mammifères comme la loutre et les rats. A noter que l’écrevisse souffre particulièrement de la concurrence d’écrevisses « exotiques » introduites volontairement ou non par l’homme comme l’écrevisse de Louisiane, nettement plus féconde : Deux pontes de 100 à 500 œufs contre 1 seule de 60 à 150 œufs pour l’écrevisse française
Le saviez-vous ? Principalement active la nuit, l’écrevisse peut migrer à la recherche d’un point d’eau plus accueillant et parcourir plusieurs kilomètres sur la terre ferme après avoir stocké de l'eau dans ses branchies lui permettant de respirer.
Reconnaissable entre tous avec son plumage bleu turquoise et roux orangé, ce petit oiseau piscivore d’une quinzaine de cm, pesant 30 à 45 gr avec une envergure d’environ 25cm, se distingue par son bec aussi effilé et pointu que la lame d’un poignard. Il s’en sert d’ailleurs comme une dague pour capturer des poissons dont la taille n’excède pas 7cm (tanches, gardons, alevins) qu’il transperce littéralement sous l’eau en plongeant jusqu’à un mètre de profondeur.
Flanqué de toutes petites pattes dont les doigts sont en partie soudés, ce n’est pas un oiseau que vous verrez se déplacer à terre : farouche, on l’entend, un cri perçant, davantage qu’on ne le voit. Le martin-pêcheur est cavernicole et, à défaut de trouver au printemps une galerie disponible, le couple creusera lui-même un long tunnel, suffisamment haut sur la berge d’un cours d’eau pour prévenir le risque de submersion en cas d’inondation, au bout duquel la femelle couvera 5 à 8 œufs durant trois semaines en alternance avec le mâle. Deux nichées, au printemps et en été, parfois davantage se succèdent. Après l’éclosion, les petits mangent quotidiennement leur poids en poissons et grandissent rapidement puisque quatre semaines en moyenne après l’éclosion, le mâle supervise leurs premiers plongeons pendant que la femelle enchaine souvent sur une autre nichée, parfois trois ou quatre dans la même année pour peu que l’une d’elles ait été la proie de rats, de renards ou autre animal fouisseur. Adultes, ses prédateurs (éperviers et faucons) viennent plutôt du ciel. Espèce non chassable, son espérance de vie à l’état sauvage s’établit entre 10 et 15 ans.
Le saviez-vous ? La fulgurance du plongeon oblique en piqué, ailes repliées vers l’arrière du martin-pêcheur a inspiré les ingénieurs japonais : l’aérodynamie de l’oiseau qui plonge et fend l’eau sans aucune éclaboussure fut une propriété très intéressante à exploiter pour résoudre un problème acoustique de leur TGV. S’inspirer de l’anatomie de cet oiseau leur a permis de remédier à la déflagration sonore liée à la vague de pression produite par l’entrée à vive allure dans un tunnel urbain, tout en améliorant son taux de pénétration dans l’air ce qui augmente sa vitesse et réduit sa consommation électrique. Quand la nature inspire les Hommes !
Le héron français, comme son nom l’indique de couleur gris cendré, est plutôt casanier. Il vit dans les zones humides, pourvu que les eaux soient poissonneuses et peu profondes. En plaines, on reconnait facilement ce grand échassier près des fleuves, dans les étangs, marais, rizières ou, sur le littoral sillonnant les estuaires, vasières ou marécages. Sa haute taille, près d’un mètre, fait de ce cousin de la cigogne le plus grand des ardéidés d’Europe. Jouissant d’une excellente vision frontale et latérale et d’une ouïe très fine, il fuit à la moindre alerte.
Bien que son envergure moyenne atteigne 1,80m ailes déployées, son vol néanmoins puissant et esthétique avec ses longues pattes bien tendues vers l’arrière, n’est pas très rapide, 40 km/h maximum. Territorial, monogame le temps d’une saison, le mâle aide la femelle à façonner le nid, une plateforme légèrement en creux faite de bouts de bois, joncs et brindilles entrelacés en haut des arbres où le couple couve en alternance 3 à 5 œufs puis nourrit et protège des prédateurs (mustélidés carnivores, grands rapaces) les petits avant leur émancipation (50 jours environ). Le héron reste grégaire, il se reproduit en colonies, les héronnières et, hors période de reproduction, ils se rassemblent la nuit dans des dortoirs hors de portée des prédateurs.
Le saviez-vous ? Contrairement à ses cousines la grue et la cigogne qui volent le cou déployé, le héron doit rentrer et replier le sien pour maintenir le poids de son corps à l’équilibre. Pas besoin non plus de pattes palmées… S’il se nourrit essentiellement dans l’eau, le héron ne se mouille pas ! Il ne nage pas, mais déambule grâce à ses longues pattes et attend, ses yeux jaunes rivés sur l’eau. Le poisson repéré (jusqu’à 500 grs), il le laisse s’approcher pour, au moment propice, le harponner de son long bec orangé.
Pour donner un coup de projecteur sur les zones humides, faire découvrir leurs bienfaits et inviter chacun à s’emparer du sujet, chaque année, le 2 février, c'est la Journée Mondiale des Zones Humides dans le monde. Celle-ci marque le lancement d’un programme varié d’animations : sorties nature, conférences, projections de films, chantiers nature, activités culturelles…
Une attention et une protection particulières dont les zones humides bénéficient suite à l’entrée en vigueur depuis le 2 février 1986 de la Convention de Ramsar (167 pays signataires). La Fondation pour la Nature et l'Homme s’y associe chaque année via son programme « J’agis pour la nature ». Retrouvez sur notre site de nombreux chantiers nature pour des sessions d’arrachage de plantes invasives, de réhabilitation de sites ou de restauration de mares !
La Fondation pour la Nature et l’Homme regrette les récentes déclarations de la ministre de la Ruralité, qui dans un entretien accordé à La Tribune, laisse entendre que le ZAN empêcherait la construction de logements ou l’implantation d’usines. Tout au contraire, la FNH affirme, preuves à l’appui, qu'il est possible de concilier réindustrialisation, logement et préservation de la biodiversité. Loin d’entraver la transition écologique, l’objectif ZAN donne les moyens de réussir une planification écologique équilibrée. Réduire l’artificialisation n’est pas un frein, c’est un levier.
“Dans son dernier rapport co-écrit avec la Fondation Abbé Pierre, la Fondation a démontré qu'il existait de multiples solutions pour créer des logements sans artificialiser de nouveaux espaces” explique Thomas Uthayakumar, directeur des programmes et du plaidoyer de la FNH. “C’est pourquoi, au lieu de reporter des actions vitales pour la préservation de la biodiversité et de nos territoires, notamment en abandonnant avec la proposition de loi TRACE, l’objectif de réduction de moitié de la consommation de terres agricoles et naturelles d’ici 2031, nous appelons la ministre à soutenir pleinement le ZAN. Pour mettre en œuvre un aménagement véritablement économe en foncier, il faut prendre conscience que des solutions existent et fournir aux collectivités locales les moyens et l’ingénierie nécessaires pour réussir.”
Pour réussir cette transition, il faut changer de regard sur l’urbanisation. En renforçant la réglementation environnementale et la sobriété foncière, on protège les droits environnementaux des citoyens et la biodiversité des territoires.
Les solutions à notre portée : La réduction de la vacance immobilière, repenser le parcours résidentiel des seniors– notamment en favorisant leur transition vers des logements adaptés à leur perte d’autonomie pour limiter la construction de nouveaux logements familiaux –, la mobilisation des espaces urbains sous-exploités et le renouvellement urbain. Autant d’alternatives concrètes et efficaces déjà mises en œuvre par certaines collectivités. Préserver les sols naturels ne signifie pas renoncer à l’activité. Une urbanisation maîtrisée et une meilleure gestion du foncier permettent de concilier attractivité économique et transition écologique des territoires.
Le ZAN, pilier de la lutte contre l’artificialisation des sols, ne signifie en aucun cas la fin de l’industrie. Bien au contraire, il offre des solutions alternatives à une implantation industrielle sans détruire des terres agricoles et naturelles.
Si un récent rapport interministériel montre que pour atteindre les objectifs de réindustrialisation que la France s’est fixée, environ 22 000 hectares seraient nécessaires d’ici 2030, il prévoit notamment une mobilisation plus forte des friches industrielles, dont le vivier total est estimé à 150 000 hectares, afin d’éviter d’empiéter sur des terres agricoles, naturelles ou forestières.
Observer les oiseaux dans son jardin ou en promenade est bien plus qu'un simple passe-temps. C'est une activité enrichissante qui offre de nombreux bienfaits tant pour la nature que pour notre bien-être personnel. Téléchargez notre poster gratuit pour apprendre à reconnaître les oiseaux communs et plongez avec nous dans un monde fascinant à portée de regard.
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Un poster pour vous aider à reconnaitre les oiseaux.
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Un poster pour vous aider à reconnaitre les oiseaux.
Je télécharge le poster (format pdf - 28 Mo)Le 4 décembre dernier, nous avons eu le privilège d’échanger en direct avec des experts et des passionnés, à l’occasion d’une émission consacrée au lien qui nous unit à la nature. Avec l’écrivain et philosophe Frédéric Lenoir, Yves Pellicier (Président de la Maif, acteur engagé de longue date aux côtés de la Fondation), Stéphanie Clément-Grandcourt (Directrice générale de la Fondation ) et Quentin Brunelle (Co-fondateur de l'association des Espèces Parmi' Lyon), nous avons exploré des pistes concrètes pour renouer ce lien essentiel avec la nature.
Si vous avez manqué ce moment fort, ne vous inquiétez pas ! Le replay est désormais disponible. 🌍💚
Nous vous invitons à découvrir des réflexions profondes sur les raisons de notre déconnexion avec la nature et les actions que nous pouvons mettre en place pour y remédier. Vous pourrez également revivre les échanges autour des questions que vous nous avez posées en direct.
Ne manquez pas cette occasion de nourrir votre réflexion sur un sujet plus que jamais crucial !
Nous sommes très heureux de vous présenter notre première campagne de communication, réalisée gracieusement par Publicis Activ ! À travers quatre moments de vie de notre quotidien à tous, cette campagne tendre et authentique rappelle que oui “Protéger nos vies, ça commence par un brocoli bio !“.
Cette campagne, empreinte de poésie et d’émotion, nous projette dans quatre instants de vie, de l’enfance à l’âge adulte, qui mettent en lumière les engagements forts qui structurent la mission de la Fondation : permettre à toutes et tous de manger bio, local et de saison, offrir à chacun l’accès à une mobilité décarbonée, protéger la biodiversité indispensable à notre bien-être et au lien social et soutenir une agriculture sans pesticides dans l’intérêt des agriculteurs et des citoyens.
Anne-Laure Guermont, Directrice RSE de Publicis Activ explique : « Le cœur de cette campagne repose sur l’humain et sur l'idée qu’un seul don en faveur de la Fondation pour la Nature et l'Homme peut avoir un impact positif sur des enjeux cruciaux et immédiats de notre vie quotidienne. La Fondation porte en son nom une idée très puissante, celle de l’interconnexion entre l’Homme et la nature et pour cette campagne il nous a semblé très efficace de mettre l’emphase non pas sur la problématique environnementale mais tout au contraire sur les bénéfices humains des actions de la Fondation. »
« Nous sommes très fiers de cette campagne réalisée gracieusement par Publicis Activ. Ces tranches de vie sont le parfait reflet de qui nous sommes et de pourquoi nous agissons : protéger le climat et la biodiversité car toutes les dimensions de nos vies en dépendent. Nous saluons également le choix de Séquences Clés Productions, entreprise Solidaire d'Utilité Sociale, signataire de la Charte de la Diversité, qui a produit le film pour nous. Sans eux, cette belle campagne n’aurait pas pu voir le jour » précise Stéphanie Clément-Grandcourt, Directrice générale de la Fondation pour la Nature et l’Homme.
Dans le cadre de sa campagne #JagisJePlante parrainée par Elie Semoun, la Fondation pour la Nature et l’Homme lance le concours #JagisJePlante avec Ducobu ! Du CP au CM2, les écoles sont invitées à créer leur(s) équipe(s) de planteurs en herbe pour réaliser une plantation favorable à la biodiversité, mais aussi à écrire un joli discours invitant à agir pour la nature.
Déjà 2 saisons hivernales que la Fondation pour la Nature et l’Homme incite tous les citoyens, petits ou grands, à réveiller le planteur qui sommeille en eux pour donner un coup de pouce à la biodiversité en danger. Et déjà 300 000 PLANTS d’arbres ou arbustes ont été mis en terre. Pour la prochaine saison de plantation (novembre 2024-mars 2025), la FNH souhaite continuer à s’adresser plus spécifiquement aux élèves des classes élémentaires, ainsi qu’à leurs enseignants et encadrants du périscolaire, de plus en plus nombreux à pratiquer l’école du dehors. Pour les y aider, la Fondation met à disposition des guides pédagogiques adaptés aux CE1, CE2, CM1 et CM2 permettant d’intégrer pleinement le projet de plantation dans le programme scolaire.
Le concours s’adresse aux écoles élémentaires de France métropolitaine. Il peut être piloté par les équipes enseignantes ou par celles du périscolaire. Chaque établissement pourra constituer une ou plusieurs équipes (classe entière ou groupe d’enfants multi-niveaux), sans dépasser 30 élèves par équipe. Les équipes participantes devront réaliser 2 actions, indissociables l’une de l’autre :
Selon l'inspiration, chacun pourra utiliser le style de son choix (engagé, humoristique, poétique…) et s’il le souhaite, accompagner son texte d’une interprétation audio et/ou vidéo (en chantant, slamant, déclamant façon Shakespeare, rappant… la créativité n'a pas de limite !)
Trois classes seront désignées lauréates par un jury. Elles remporteront les Prix #JagisJePlante d’Or, d’Argent et de Bronze avec de nombreux lots à la clé (interventions d'un animateur nature en classe, un kit « J’agis pour la nature » pour jouer les éco-aventuriers à l’école et à la maison, des albums et DVD du film "Ducobu passe au vert"…)
L'affiche du concours #JagisJePlante avec Ducobu !
Vous connaissez ou avez des enfants de cet âge ? Vous êtes enseignant.e ou connaissez quelqu'un qui pourrait être intéressé par ce concours ? Téléchargez sans plus attendre cette affiche et diffusez l'information autour de vous !
J'en suis ! (format pdf - 1 Mo)Elie Semoun présidera le jury de ce concours composé du jeune comédien Damien Pauwels, alias l’élève Ducobu, Zidrou et Godi scénariste et dessinateur de la BD, Christophe Aubel, directeur général délégué à la mobilisation de la société de l’OFB, Gildas Bonnel, président de la FNH et Stéphanie Clément-Grandcourt, directrice générale.
Un concours réalisé en partenariat avec le film "Ducobu passe au vert" et avec le soutien de nos mécènes : ADEME, Léa Nature et l’Office Français de la Biodiversité.
Sans financement adéquat, l’objectif ZAN restera lettre morte. Face aux coupes budgétaires, garantir un foncier durable passe par des choix politiques ambitieux et une vraie planification écologique. Comment financer le ZAN à l'heure des coupes budgétaires ? Notre Fondation publie une étude inédite sur les outils de financements indispensables à la mise en oeuvre de l’objectif Zéro Artificialisation nette (ZAN). Dans cette étude, nous démontrons que la réussite du ZAN est conditionnée à la mise en place d’un modèle économique durable et à des financements en adéquation avec les besoins des collectivités. Découvrez nos 20 propositions pour mettre les dispositifs fiscaux et budgétaires en cohérence avec le ZAN.
La réduction drastique du Fonds Vert met en péril la réalisation du ZAN. Les objectifs de réhabilitation des friches et de renaturation, essentiels pour préserver la biodiversité et limiter l'étalement urbain, sont compromis par l'insuffisance des crédits disponibles. En effet, le montant du Fonds Vert est fortement limité, celui-ci ayant été réduit de 2,5 milliards à 2 milliards d’euros d’autorisation d’engagement (AE) à la suite de la crise des finances publiques de février 2024 puis ramené à 1 milliard d’euros pour le budget 2025.
De plus et, au-delà du montant global limité, les priorités du Fonds Vert sont multiples et doivent servir au financement de 18 mesures de transition écologique différentes (rénovation des bâtiments, éclairage public, prévention des inondations…). Ce qui réduit d’autant l’enveloppe disponible à destination du recyclage des friches et à la renaturation. Ainsi, pour l’année 2024 si on retire du Fonds vert les 800 millions d’euros déjà fléchés sur certaines mesures (Territoires d’industrie, mobilité durable dans les territoires ruraux…) ainsi que les gels et surgel de crédits de 540 millions d’euros en cours, il ne reste que 659 millions d’euros réellement disponibles pour financer l’ensemble des autres mesures visées par le Fonds, soit 14 mesures.
Ce montant est extrêmement faible comparé aux besoins de financement importants pour atteindre le ZAN. Le recyclage des friches nécessiterait, à lui seul, un montant du Fonds Vert compris entre 650 et 850 millions d’euros chaque année. La renaturation, entre 150 et 450 millions d’euros par an. A titre de comparaison, en 2023, le Fonds Vert a dédié 368,5 millions d’euros au recyclage des friches soit presque deux fois moins que ce qu’il serait nécessaire d’investir pour respecter la trajectoire ZAN.
Il est donc urgent de pérenniser le Fonds Vert jusqu’à au moins 2050 et l’augmenter afin de dédier entre 750 et 1,3 milliard d’euros par an à la réhabilitation des friches et à la renaturation.
"En amputant de moitié le Fonds vert, il est illusoire de penser que toutes les collectivités parviendront à atteindre l’objectif ZAN. Cette mesure affaiblit un peu plus les capacités d’investissements des territoires, pourtant clé pour réussir la transition écologique et répondre aux enjeux de sobriété foncière”.
Pour préserver les sols naturels tout en soutenant la transition écologique des territoires, il est urgent de renforcer la réglementation environnementale et d’assurer une allocation équitable des ressources financières.
En matière de dotations d’investissements
Notre proposition :
En matière de dotations de fonctionnement
Nos propositions :
En matière de fiscalité locale
La réduction de l’artificialisation passe aussi par une fiscalité plus juste. Soutenir les communes engagées dans la sobriété foncière, c’est aussi lutter contre l’étalement urbain et encourager une urbanisation maîtrisée.
Nos propositions :
[1] La valeur des terres agricoles ou naturelles augmente fortement lorsque le terrain devient constructible. En France, 1 hectare de terre agricole est estimé en moyenne à 6130€ l’hectare tandis qu’un hectare pour faire construire une maison individuelle est estimé à 920 000€ l’hectare (x150). Source : EUROSTAT (2022) , Agricultural land renting prices for one year by region et MTECT (2023), Le prix des terrains et du bâti pour les maisons individuelles en 2022, Datalab.
Parce que les déchets ont des conséquences sur l'équilibre des écosystèmes et parce qu'il est toujours temps de les ramasser avant qu'ils ne polluent (davantage) l'environnement... Téléchargez ce livret pour savoir comment agir pour la nature.
Nos déchets abandonnés impactent tous les organismes vivants : du ver de terre se nourrissant des sols, aux moules s’alimentant de plancton, aux végétaux filtrant l’eau polluée… Laisser un déchet à terre a des conséquences directes sur la faune et la flore, sur la biodiversité et donc l’équilibre des écosystèmes.
🧤 Un livret pour organiser votre propre "opération nettoyage" !
Je télécharge le livret ! (format pdf - 4 Mo)Dans ce livret, vous trouverez des informations sur :
- l'impact des déchets,
- la durée de dégradation lorsqu'ils sont abandonnés en pleine nature,
- les grands temps forts annuels pour agir et faire place nette
- des conseils pour organiser votre propre « opération nettoyage ».
Parce que nous ne pouvons plus fermer les yeux devant tous ces déchets qui polluent et jonchent notre environnement... Montrons le chemin et nettoyons-le, pour que d’autres le suivent !
Testez vos connaissances ⁉️
Découvrez dans ce poster la durée de dégradation des déchets abandonnés en pleine nature.
Je télécharge le poster ! (format pdf - 2 Mo)Pour trouver également une action de ramassage de déchets organisée par une association ou une collectivité, rendez-vous sur notre site www.jagispourlanature.org
Enfin, découvrez l'association Resak qui a fait des déchets plastiques son coeur de métier.
Lire l'article >>Sur la côte basque, on redonne une seconde vie aux déchets plastiques
* Source : Rapport de l'Association Gestes Propres
La liste rouge des espèces menacées en France est formelle, certaines chauves-souris sont dans une situation de fort déclin, voire en danger en Métropole. Comment mieux protéger ce fascinant petit mammifère, souvent injustement malaimé, dont la présence est pourtant indispensable à l’équilibre de nos écosystèmes ? On a tiré le portrait de cette espèce incroyable !
Les chauves-souris font partie de l’arsenal de lutte biologique contre les insectes nuisibles aux cultures humaines. Chaque nuit, ce formidable allié capture un tiers de son poids en moustiques, papillons de nuit, coléoptères, araignées, mouches, fourmi et scarabées. La chauves-souris contribue donc grandement à limiter la prolifération des moustiques mais aussi les transmissions possibles de maladies à l'Homme.
Comme celle des oiseaux marins, les déjections des chauves-souris - appelées guano - sont un engrais naturel. Elles sont d'ailleurs commercialisées en tant que substance fertilisante 100% biologique riche en azote, phosphore et potassium.
Sans les multiples services que les chauves-souris nous rendent, la baisse de la biodiversité serait considérable. En effet, favorisant le développement d’autres espèces, leur présence est un bon indicateur de l’état de santé écologique d’un milieu.
La Pipistrelle commune
Découvrez cette espèce fascinante et apprenez à l'aimer !
Je télécharge la fiche espèce (format pdf - 2 Mo)Très majoritairement insectivores en Europe, alors qu’elles sont frugivores ou mangeuses de fleurs dans les régions plus tropicales, les chauves-souris disséminent des graines un peu partout dans la forêt. Elles sont donc des pollinisateurs d’une importance capitale dans de nombreuses régions du monde qui en dépendent pour la reproduction de fruits aussi courants sur nos tables tels que les bananes, figues, noix de cajou…
"Chiroptère" signifie littéralement « qui vole avec les mains ». En effet, les ailes des chauves-souris sont composées de cinq doigts, reliés par une fine membrane. Cette membrane est dotée de capteurs qui rendent les chauves-souris très sensibles aux mouvements d’air et donc plus agiles et précises. Elles s’en servent aussi comme d’une cape isolante pour s’envelopper au repos.
L’espérance de vie varie d’une chauve-souris à l’autre : 12 ans pour la Noctule commune, 16 ans pour la Pipistrelle commune et jusqu’à 30 ans pour le Grand Rinolophe et le Grand Murin. Sa longévité est d’ailleurs exceptionnelle au regard de sa taille (3,5 fois plus élevée qu’un animal de même taille puisque dans le règne animal plus on est petit moins on vit longtemps et inversement…).
Grâce à l’émission d’ondes sonores par la bouche et le nez, les chauves-souris créent une image sonore. Cette image sonore leur permet de détecter tout ce qui les entoure et de repérer le battement d’ailes d’un insecte à plusieurs mètres de distance.
Non la chauve-souris ne s’accroche pas aux cheveux, non la chauve-souris ne mord pas, non elle ne s’attaque pas au bois de nos charpentes ou encore, non ses déjections ne transmettent pas de maladies !
Plantez des essences qui attirent les insectes, créez une haie de feuillus pour les guider et les abriter, entretenez une mini zone humide (mare) où vont proliférer les insectes, réalisez un compost qui attire aussi beaucoup d'insectes…
Ne rebouchez pas le moindre trou dans les murs et laissez-leur l’accès aux caves, greniers, granges, vieux bâtiments, toiture, combles ou vieux arbres… N’ayez crainte, si par mégarde une chauves-souris rentrait chez vous, éteignez la lumière dans la pièce, ouvrez la fenêtre et partez pour la laisser sortir tranquillement.
avec des associations expertes et engagées, sur notre site jagispourlanature.org
Cet été, pendant vos vacances, prêtez-vous au jeu ! Faites une chasse aux trésors, jouez aux pisteurs, faites des salades de fleurs, écoutez les oiseaux, créez un herbier… Une trentaine d'activités nature - simples et ludiques à expérimenter - sont à découvrir dans notre livret. Éveil de la curiosité de vos enfants garanti et moments inoubliables en perspective !
Livret activités nature
Découvrez une trentaine d'activités nature à partager en famille
Je télécharge le livret gratuitement (format pdf - 5 Mo)Les plus jeunes aiment marcher pieds nus et sentir la caresse de l’herbe, la rugosité de la terre ou la granulosité du sable entre leurs orteils. Mais aussi, découvrir en touchant les textures des différentes matières : écorces, bois, boue, mousse… Tout ce qui mobilise leurs sens va les rendre plus curieux et autonomes dans l’exploration de leur environnement.
Gagnant en confiance dans une nature devenue familière, les petits explorateurs aiment patauger et manipuler, sans appréhension ni dégoût, tout ce qui est à leur portée. La nature est un univers de jeu, bien plus varié qu’un set de jouets en plastique (certes attractif mais limité dans ses applications). Triturer, creuser, verser, transvaser, modeler... Toutes ces matières développent leur motricité, leur imagination, stimule leur créativité tout en les confrontant à la réalité d’un milieu vivant, d’une incroyable biodiversité.
En grandissant, l’enfant gagne en autonomie et s’enhardit. Il perçoit plus finement ce qui compose son environnement. Sollicités en permanence, ses sens vont s’affiner. Plus patient, il va observer, écouter, puis imiter et reproduire ce qu’il apprend. Avec une plus grande maîtrise de ses mouvements, il va grimper, escalader, puis construire des objets ou des cabanes.
Le constat est unanime du côté des chercheurs comme des professionnels de l'enfance : les petits grandissent mieux dans la nature ! Et les adultes apprécieront tout autant ces moments de pause "déconnexion-découverte" !
Pour trouver d'autres activités nature à faire en groupe avec des associations locales engagées, rendez-vous sur notre site www.jagispourlanature.org
Semer, bouturer, diviser ou marcotter sont des techniques différentes pour multiplier les plantes. Nous vous présentons dans cet article la technique du bouturage qui consiste à donner naissance à un nouvel individu à partir d'un organe ou d'un fragment d'organe isolé d'une plante mère (tige, rameau, feuille, racine, écaille de bulbe…). On vous explique comment faire en images, grâce au replay de notre webinaire #JagisJePlante sur le bouturage.
La plupart des plantes se bouturent, plus ou moins facilement et parfois certaines techniques sont plus adaptées que d’autres, en fonction de la saison et de la plante à bouturer. Voici quelques exemples de plantes simples à bouturer :
Et aussi des plantes d’intérieur (monstera deliciosa, papyrus, chlorophytum, pathos, pilea…)
Pour bouturer, il faut partir d'un morceau d'une plante mère afin de reproduire le végétal à l’identique. Pour cela, vous pouvez couper un fragment de tige, de feuille ou de racine.
Dans tous les cas, les plantes bouturées seront identiques à la plante mère, avec toutes ses caractéristiques (couleur, odeur…). Les boutures de racines ou de feuilles peuvent se faire toute l’année. En revanche, les boutures de tiges se font plutôt au printemps pour les herbacées (aromatiques, ornementales, grimpantes...) et à l’automne pour les ligneux (grands arbres et arbustes). Retrouver le calendrier des boutures ICI
Téléchargez notre poster
des plantes vivaces (grimpantes, aromatiques, ornementales et arbustives) à bouturer au printemps
Cliquez ici pour le recevoir par mail (format pdf - 1 Mo)Retrouvez sur notre chaîne Youtube le replay du webinaire #JagisJePlante et découvrez toutes les astuces de Lise Lenoir, pépiniériste et chargée d'ateliers nature pour l'Association Pépins Production.
1h10
En complément de celles posées et répondues lors du webinaire.
Questions sur la saisonnalité pour bouturer ses plants
Questions sur les autres techniques pour multiplier ses plants
Questions diverses
D’un côté, un besoin d’au moins 400 000 nouveaux logements par an pendant 10 ans. De l’autre, environ 100 000 hectares d’espaces disponibles pour répondre aux besoins de toutes les communes de France en matière de transition écologique, d’activités, de services publics et… de logements d’ici à 2031. Comment résoudre cette équation ? De nombreux leviers existent dont :
L’habitat est le premier consommateur d’espaces naturels, agricoles ou forestiers (ENAF), et si on y regarde de plus près, c’est bien l’habitat individuel qui est le plus consommateur d’espaces. En cause : un modèle d'aménagement qui encourage l’étalement urbain et l’artificialisation des sols. Un modèle promu depuis les années 70 comme le “rêve pavillonnaire”, avec des maisons standardisées, souvent construites en lotissements, excentrées des centres-villes et où la dépendance à la voiture est totale pour chaque acte de la vie quotidienne.
Mais quelles alternatives proposer ? Découvrez les initiatives d'ores et déjà mises en place pour proposer de nouvelles formes d'habitat individuel en téléchargeant notre livret !
La production de logement social est tout à fait compatible avec la sobriété foncière. En effet, si l’habitat est le premier facteur d’artificialisation, c’est surtout l’habitat individuel qui est en cause. L’habitat collectif était responsable de 3 % de la consommation d’ENAF totale entre 2006 et 2014, contre 47 % pour l’habitat individuel. Or, 84% des logements sociaux sont de l’habitat collectif.
Par ailleurs, le modèle du logement social permet de proposer des logements à des prix abordables dans un contexte d’offre foncière limitée. Il est aussi aujourd’hui le seul outil pour assurer qu’un logement nouvellement construit soit durablement utilisé en résidence principale et non en résidence secondaire ou en meublé de tourisme.
C’est chez les personnes âgées propriétaires de logements individuels que se concentre principalement la sous-occupation (84 % des 65 à 74 ans et 85 % des 75 ans et plus sont en situation de sous-occupation). Une réalité qui fait de la question du parcours résidentiel et de l’offre de logements pour les seniors l’une des clés de la transition écologique et sociale. En effet, en permettant à des seniors de passer de logements de famille, sous-occupés et non adaptés à la perte d’autonomie, à des logements mieux adaptés, abordables et suffisamment attrayants pour donner envie à des seniors de s’y installer.. on remettrait sur le marché des logements qui pourraient répondre aux besoins de ménages plus jeunes.
Pour répondre à ce besoin, il existe plusieurs solutions comme le béguinage ou les habitats partagés, collectifs ou intergénérationnels qui sont à découvrir dans notre livret.
Le ZAN est une opportunité unique de réorienter l’aménagement des villes en faveur d’un meilleur accès à la nature pour tous mais aussi d’un cadre de vie plus agréable et apaisé. À une condition : la question de l’accès à la nature doit devenir un élément structurant de la planification urbaine.
Mettre un terme à l’étalement urbain et atteindre le zéro artificialisation nette impliquent d’optimiser le bâti existant et d’intensifier l’usage des espaces urbains mais il implique aussi de renforcer ce qu’on appelle “les trames écologiques”. Cette forme de connectivité écologique fait partie des facteurs clés pour maintenir, préserver voire enrichir la biodiversité en milieu urbain. Elle permet aux espèces de se déplacer (essentiel à leur survie et reproduction), augmente le brassage génétique entre populations et garantit l’adaptation et la résilience des écosystèmes.
Pour approfondir le sujet